La cure de malto…mon expérience…

Puisque j’envisage de faire une cure de Malto avant le marathon de la Rochelle 2016 et comme je ne voulais pas compromettre cette épreuve importante à mes yeux en prenant des risques inutiles j’ai donc pris la décision de tester le produit avant, en choisissant le Marvejols-Mende comme épreuve pilote …

Je précise que j’ai financé moi même le produit et que mon billet n’est donc pas sponsorisé…

Quelques-uns d’entre vous m’ayant demandé un retour sur l’utilisation de ce produit, le voici…Bien sûr, ce que je vais en dire ne constitue pas la vérité universelle, je pense qu’il est possible d’avoir à peu près autant d’avis que de testeurs, et je ne parle pas de ceux émis par des coureurs n’ayant jamais essayé le breuvage magique puisqu’ ils sont nombreux en 2016 à avoir le bon gout de toujours émettre un avis sur tout, en général, et sur ce qu’ils ne connaissent pas, en particulier …

Bref, voilà ce que j’en pense…

Caro m’avait dit un jour:

« au 3ème et dernier jour de la cure, la bouteille,  je ne pouvais  plus la regarder »

Voilà qui résume assez bien ce que j’ai vécu en me prêtant à cette expérience…non pas que le gout soit infâme, il est tel que ce à quoi l’on peut s’ attendre (ici fruits exotiques, c’était sans équivoque et sans chichis)  mais si le 1er jour ça passe plutôt bien ( le malto à comme particularité de ne pas avoir de gout sucré) au deuxième on commence à comprendre comment ça fonctionne (ça te gave sans que tu t’en rende compte) et au 3ème, quand tu as fini de comprendre, c’est trop tard, tu es totalement blindé de glucides…ton appétit sera un peu saturé et personnellement, alors que j’avais prévu d’embarquer sur le Marvejols-Mende une boisson Isotonic, je m’en suis abstenue, la seule idée d’ingurgiter une seule molécule de sucre m’étant devenue totalement improbable….le lendemain midi suivant le Marvejol-Mende, l’idée de déguster le plat de pâtes que coach-chéri m’avait préparé avec amour n’était toujours pas envisageable, j’ai commencé à revivre, gustativement parlant, dans l’après midi…

Pour résumer, ça fait bien le job question gavage glucidique et pour moi c’est moins pénible à gérer que de me m’empiffrer de pâte et/ou de pommes de terre pendant les 3 jours précédant un marathon… l’utilisation est simple, à J-3 de la compétition, on dissout deux sachets dans un Litre d’eau froide et roule ma poule, 1L de breuvage par jour pendant les 3 jours précédant le marathon: les jeudi, vendredi, samedi…

Coté performance, mes 8’38″ de mieux que sur l’édition précédente atteste  que ça fonctionne certainement même si  évidemment s’entrainer reste tout à fait utile pour progresser mais disons que la petite nature que je suis a sans aucun doute bénéficié de ce surplus glucidique et ce, sans aucun effet secondaire, si l’on excepte la petite nausée apparue au 2ème soir et la lassitude ressentie en tentant de finir dans les temps ma 3ème bouteille (plus j’en buvais, plus il y en  avait, un truc de dingue…)

Ma conclusion: j’en consommerais avant le Marathon de la Rochelle, c’est certain, mais  je remettrais certainement en cause mon protocole d’hydratation personnel (qui reste donc à réfléchir) sur cette distance…et je grimacerais certainement aussi un peu à la 1ère gorgée…

 

Captureaptonia

 

16 commentaires sur « La cure de malto…mon expérience… »

  1. Merci Coco, j’ai beaucoup entendu parler de ce breuvage sans trop savoir quel était son intérêt et comme ça se consommait. Grâce à toi j’ai un aperçu et l’écœurement me fait un peu réfléchir…Je pense toutefois que j’essaierai mais je ferais comme toi : essayer en amont d’une autre course que celle pour laquelle je me prépare.
    Cédric

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    1. Concernant l’écœurement, en ce qui me concerne,il a été moins pire que le gavage glucidique que je m’étais concocté à base de pâte (et autres)…à la Rochelle (1er marathon) pas de gavage glucidique mais une superbe hypo en cours de route, pour mon deuxième marathon je me suis dit qu’il fallait tenter autre chose; gavage de 3 jours aux pâtes et aux pommes de terre, résultat;je suis arrivée sur le site de la course avec le coeur aux bord des lèvres…le Malto c’est finalement moins pire pour moi…mais on est tous différent, ce n’est que mon expérience ;o))

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  2. En effet le troisième jour, tu regardes ta bouteille avec dégoût!!!!
    J’en prend aussi avant chaque marathon mais comme je te disais plus dans l’optique de me rassurer qu’autre chose!!!
    En tout cas c’est plutôt top si tu en as ressenti les effets positifs!

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  3. Merci pour ce retour d’expérience. Je pense effectivement que tu dois rapidement saturer mais si les bénéfices est là…évidemment la préparation physique est importante et primordiale.

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